Débat 4 !

Compte rendu de débat Gr’aisne de critique   du 17 mars 2011

Le bizarre incident du chien pendant la nuitde Mark haddon   Pocket

Ce livre n’a pas laissé les critiques en herbe indifférents. Ils  se sont tous accordés à dire que la narration était déroutante. Certains comme Hassiba l’ont trouvé ennuyeux, d’autres simplement étrange mais comptent poursuivre leur lecture (Océane ). Pour Corentin c’est son livre préféré de la sélection  et Rémy a beaucoup apprécié la lecture qu’il place juste après Genesis Alpha dans son palmarès personnel. Ce qu’ils ont le plus apprécié c’est la découverte du secret de famille.

Leurs avis sur :

Le titre :

Alexandre : Le titre est intriguant et peu commun. Il donne envie de lire le livre.  Quand on voit le titre et le style de la couverture, on s’attend à une histoire simple mais en fait il est question de choses plutôt compliquées dans l’intrigue comme les formules de maths  et les équations.

Océane : il est plus long que les titres de romans habituels.

Rémy : la place de l’adjectif «  bizarre » est curieuse, celui i- est placé de la même façon qu’en anglais. Après vérification  on voit effectivement que le titre est la traduction littérale de celui-ci en V.O. The Curious incident of the dog in the night-time. Dans le dossier pédagogique à la fin, il est fait mention de son origine : c’est un extrait d’un dialogue entre Sherlock  Holmes et un policier dans une nouvelle de Conan Doyle . Christopher est fan de Sherlock Holmes, ce qui a parfois gêné Rémy qui n’ a pas compris toutes les allusions se rapportant aux nouvelles de Conan Doyle.

Selon Rémy, le titre n’est pas vraiment approprié parce que finalement il n’est pas beaucoup question du chien dans cette histoire, ce n’est qu’un prétexte. Hassiba argumente en rappelant que sans la mort du chien et de l’enquête qui en découle, Christopher n’aurait jamais trouvé les lettres.

La couverture :

-           On dirait qu’elle a été faite par un enfant . On retrouve tous les éléments de l’histoire : le chien avec la fourche, les voitures rouges et jaunes, la nuit, même si le chien qui flotte au milieu des nuages est un peu étrange.

-          Celle de l’édition adulte est moins attirante.

Les thèmes traités dans le livre :

Ø  L’autisme :

C’est intéressant de voir l’histoire du point de vue de Christopher. Corentin  a beaucoup aimé la narration. Le fait de numéroter les chapitres avec des nombres premiers est aussi une bonne trouvaille.

Les réactions de Christopher ne sont pas toujours comprises : ex le policier . Le fait qu’il prenne tout au premier degré rend la narration drôle : exemple « crever de faim ». Il ne comprend pas certaines expressions et doit s'entrainer pour décrypter les émotions des gens. Il ne semble pas très triste de la mort du chien, par contre il est très fâché que son père lui ait menti , et ne se sent pas du tout en sécurité avec lui après ce qu’il a fait.

La maladie est très bien décrite par l’auteur. Il est peut-être autiste ou peut-être connait-il quelqu’un qui est dans ce cas là. Les digressions de Christopher sont assez marrantes à lire mais  on ne comprend pas tout ( Rémy) Corentin trouve qu’elles ont été des pauses agréables dans la narration de Christopher car à force de le lire, on finit par penser un peu comme lui, de façon bizarre et ça fait un drôle d’effet. A part Corentin, les autres ont sauté pas mal de ces digressions car elles étaient difficiles à comprendre.

Ø  Christopher et ses relations familiales :

-          Il est dommage que Christopher ne reste pas avec son père à la fin et lui en veuille pour Wellington. Hassiba trouve qu’il vaut mieux rester avec lui que de vivre avec une mère qui vous a abandonné parce que vous étiez différent.

-          Le père de Christopher a tout fait pour son fils, il s’est sacrifié. Choix que sa mère n’a pas fait.

Ø  Le secret :

-          C’est la jalousie qui a poussé M. Boone à tuer le chien mais c’est quand même choquant de tuer un chien ( Martial, Océane) . Corentin ajoute qu’il vaut mieux s’en prendre à un animal qu’à un humain, même si ce n’est pas une excuse.